2. Travail, Capacités et parcours biographiques

Cet axe est coordonné par: Laure SCHNAPPER et Bénédicte ZIMMERMANN

 

Interdisciplinaires, associant histoire, sociologie, anthropologie et musicologie, les recherches de l’axe 2 se déploient autour de trois lignes principales. Leur spécificité est de tenir ensemble trois niveaux d’analyse : celui des institutions, des organisations et des devenirs biographiques, dans une perspective résolument transnationale, ouvrant vers des terrains allemands, mais également autres (taïwanais et chilien notamment). L’atelier mensuel de recherche « Individus et collectifs au travail » vient fédérer l’ensemble des travaux développés sous cet axe.

Frontières du travail

Cette première ligne regroupe des travaux qui, du travail artiste au travail agricole en passant par les activités de services, explorent la manière dont le travail se différencie d’autres activités tant par sa définition (amateurisme versus professionnalisme par exemple) que par l’expérience vécue de celles et ceux qui pratiquent ces activités. En refusant toute distinction a priori entre travail artiste et autres formes de travail, il s’agit à travers une diversité de cas empiriques d’étudier les frontières du travail et leur labilité.

Expériences, parcours professionnels et formes d’engagement

En associant travail et capacité d’agir, cette seconde ligne de problématisation amène à considérer le travail conjointement sous un angle individuel et collectif. L’accent porte ici sur les différents facteurs, aussi bien personnels qu’institutionnels, organisationnels et sociaux qui déterminent la capacité d’agir des personnes dans une situation donnée. Il s’agit plus largement d’analyser par cette voie la manière dont le travail s’invite dans le développement des biographies personnelles, tout en interrogeant les formes individuelles et collectives d’engagement et de participation au travail.

Critiques du travail

Les travaux de l’axe 2 accordent une large place à la voix critique des acteurs et aux points de vue qu’ils expriment, tout en nourrissant une réflexion sur la parole du chercheur et les outils à sa disposition pour développer des sciences sociales critiques.

La critique du travail par les acteurs eux-mêmes révèle une diversité de manières de faire sens et de se positionner par rapport au travail que ce soit au niveau des personnes singulières ou dans le cadre de mobilisations et d’initiatives collectives.